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D2F : Jean-Paul Sagnal, dans l’ombre des gardiennes

On ne le voit que très peu, et pourtant son rôle est essentiel dans les rouages de l’équipe : Jean-Paul Sagnal, entraîneur des gardiennes de la D2F du SGRMH, arpente les coulisses des matchs, pour encourager, conseiller, faire progresser ses protégées. Elles sont trois à bénéficier de son expérience : Marijana Markota, Mélissa Gouali, et Manon Sol – en rééducation pour le moment.

Un job bien à part de celui du coach des joueuses : le jeu du gardien de but nécessite une approche particulière. Il fallait bien une personne entièrement dédiée à ce poste, pour que les gardiennes du SGRMH puissent performer aux cages. Un apport qui fait la différence .

Rencontre avec celui qui, en toute discrétion et efficacité, accompagne nos gardiennes dans les défaites comme dans les victoires, dans les matchs comme aux entraînements, sans se lasser, depuis 13 ans maintenant. Perséverance, fidélité, engagement, et excellence. Jean Paul Sagnal est un Rose, un vrai.

Bonjour Jean-Paul, peux-tu nous présenter ta carrière de joueur et d’entraîneur des gardiennes ?

J’ai joué à Alfortville pendant 9 ans, puis à Ivry 3 ans, et au CPB (Cercle Paul Bert). J’ai été entraîneur des gardiens au CPB chez les jeunes garçons, et ensuite au SGRMH à partir de 2010.

Quand et comment es-tu arrivé au SGRMH ? Y avait-il un entraîneur des gardiennes avant toi ?

J’entraînais les jeunes gardiens au CPB, Olivier Mantes y finissait sa carrière de joueur. Il m’a vu à l’entraînement et m’a demandé si je serais intéressé pour entraîner les filles au RMH. J’ai accepté ; un nouveau challenge s’ouvrait à moi. A l’époque il n’y avait pas d’entraîneur des gardiennes.

Comment définirais-tu le poste de gardien, quels sont les critères de performance, et comment le poste a-t-il évolué ? 

Le poste de gardien est vraiment un poste à part. Je dirais que l’on pratique un sport individuel au service d’une équipe. Pour moi, les critères sont la vitesse de réaction, la lecture du jeu adverse et du tir, les placements et déplacements ainsi que la combativité. Le gardien doit être exemplaire sur ce critère. Avant, les gardiens étaient peu pris en compte, les entraînements spécifiques étaient très rares dans beaucoup de clubs. Maintenant, ce poste fait l’objet de grandes attentions car on a compris qu’il était important.

Donne-nous une semaine type pour un entraîneur des gardiennes : comment s’organise ton travail ? 

Le lundi, il y a l’entraînement spécifique qui consiste surtout à travailler sur la technique des parades et l’approche face aux tireuses. Le mardi, on travaille plus sur du physique, et de la proprioception. Le jeudi, on se focalise sur la compréhension du jeu, la tactique.

Quelles sont tes méthodes de travail ? 

Je travaille surtout sur la base du dialogue, de la confiance. Je dois pouvoir leur faire confiance tout comme elles doivent avoir pleinement confiance en moi. Je travail aussi beaucoup sur l’aspect psychologique.

Quelles sont les qualités d’un bon entraîneur de gardiennes ? As-tu un modèle à ce poste ?

À mon sens il faut déjà créer une certaine osmose, une atmosphère de sérénité. Ensuite identifier ensemble les points forts et faibles, et faire en sorte de gommer les points faibles sans pour autant perdre les points forts.

Pour cette saison 2022-23, comment as-tu géré la blessure de Manon Sol, ensuite celle de Marijana Markota ? Quels ont été les défis ?

La blessure de Manon m’a obligé à faire évoluer Mélissa un peu plus vite que je n’avais prévu. Nous avions deux gardiennes d’expériences et d’un coup nous n’en avions plus qu’une. Vint ensuite la blessure de Marijana, là çà se compliquait. Mon défi était donc d’aider Melissa dans ce nouveau rôle de gardienne titulaire et de la guider le mieux possible dans les tâches qui l’attendait. 

Comment qualifierais-tu le jeu des gardiennes pour ce début de saison ? 

Je suis très content des prestations qu’offrent nos gardiennes. Bien sûr il y a des hauts et des bas mais dans l’ensemble elles offrent des performances plutôt intéressantes. Ce qui m’encourage c’est de voir leur évolution. 

Le mot de la fin ? 

Je voudrais remercier les préparateurs physique que nous avons eu ou que nous avons. Ils font un travail qui m’aide grandement dans ma tâche.

Merci Jean-Paul !

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